Corsair Fly : SS : TRL

PARIS, 31 mars 2010 (AFP)

La compagnie française Corsairfly (ex-Corsair), confrontée à une baisse d'activité et de rentabilité, a dévoilé jeudi un projet de réorganisation comprenant la restructuration de sa flotte dont les conséquences sociales vont faire l'objet de négociations avec les syndicats.

2010 AFP

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Corsaitfly réduit 1/4 de ses effectifs et restructure sa flotte.

Corsairfly a annoncé hier, jeudi 27 mai, son plan de restructuration. Il passera par 380 départs volontaires sur deux ans, soit un quart de ses effectifs.
Sur 1500 salariés que compte la compagnie aérienne Corsairfly (ex-Corsair, filiale de Nouvelles Frontières), 380 devraient bientôt sortir des rangs d’ici deux ans. Seuls des départs volontaires sont annoncés dans ce plan de restructuration baptisé « Take off 2012 » (Décollage 2012). Car celle qui se présente comme la seconde compagnie aérienne française derrière Air France, a été mise à mal par la crise qui frappe le secteur aérien depuis deux ans.
Ainsi en 2009, sur les 37 millions d’euros de déficits du groupe Nouvelles Frontières (elle-même filiale du numéro 1 européen du tourisme, le groupe TUI), 24 millions provenaient de la seule compagnie aérienne.
Corsairfly souhaite faire évoluer l’entreprise en « compagnie totalement régulière, axée sur des destinations internationales long-courriers, et avec une flotte rénovée ».
L’ampleur de la réorganisation des effectifs est une surprise selon un délégué CFTC. Il est vrai que, lorsque le plan de restructuration a été adopté lors d’un congrès extraordinaire fin mars, le volet social estimait un plan de suppression de 150 à 250 postes. 200 hôtesses et stewards, 20 pilotes et 160 personnels au sol seraient concernés. « De forts efforts de productivité seront demandés à ceux qui resteront » a souligné la direction.
D’autre part, le plan prévoit d’adapter sa flotte de 8 appareils (6 Boeing B747-400 et 2 Airbus A330-200) en la réduisant à sept appareils de moindre capacité. Trois des 6 B747-400 seront remplacés par 2 A330-300. Sans oublier les cabines de l’ensemble de la flotte qui seront modernisés. A l’avenir, Corsairfly s’engage aussi à mieux maîtriser ses coûts.
En 2009, Corsairfly a transporté 2 millions de passagers entre cinq aéroports métropolitains (Paris, Lyon, Nantes, Toulouse et Marseille) ainsi qu’au départ ou à destination des Antilles françaises et de la Réunion.

Corsairfly a dévoilé les grandes lignes de son projet d'entreprise Takeoff 2012 qui "vise à faire évoluer l'entreprise en compagnie totalement régulière, axée sur des destinations internationales long courrier, et avec une flotte rénovée".
Selon divers medias, Pascal De Izaguirre, un ancien d'Air France, selon une source sûre, prendra en juin la tête de Corsair.

Corsairfly réorganise son réseau

Corsairfly entame sa mutation. Après avoir rapidement exposé les grandes lignes de son plan de restructuration « TakeOff 2012 » en mars, la compagnie française a détaillé les premiers changements qui interviendront dans son réseau à partir de la saison hiver 2010-2011 qui débute le 1er novembre.

L’une des principales mesures de Corsairfly est de recentrer ses opérations à Paris Orly. Elle va ainsi progressivement réduire ses départs de Lyon, Nantes, Marseille et Toulouse et proposera une solution d’acheminement vers la capitale à ses passagers de province.

Elle va également redimensionner son réseau et ne conserver que ses lignes stratégiques. Israël, le Kenya, la République dominicaine, la Nouvelle Ecosse et le Québec vont donc disparaître du programme de vols. Seul Montréal devrait continuer à faire son apparition dans le programme de vols de façon saisonnière, comme aujourd’hui (de mai à novembre).

Les capacités ainsi libérées vont lui permettre de modifier son offre sur ses liaisons historiques et d’atteindre son objectif : offrir un programme de vols annuel et linéaire, se dirigeant ainsi vers le modèle régulier. La priorité va être donnée aux vols directs et à l’augmentation des fréquences, ce qui lui permettra de proposer des horaires compatibles aussi bien à la clientèle loisirs qu’à la clientèle affaires.

Dans les Antilles, Pointe-à-Pitre et Fort-de-France seront desservies indépendamment l’une de l’autre. Une escale à Saint-Martin sera encore assurée de façon hebdomadaire sur chacune des lignes mais à compter de l’hiver 2011 chacune des destinations guadeloupéenne et martiniquaise sera reliée à Paris par un vol quotidien direct.
La desserte de La Réunion va également être modifiée : elle passe en vol de nuit dans les deux sens. Les fréquences vont être renforcées : l’île sera reliée à la capitale par six vols hebdomadaires au lieu de trois à partir de mai puis quotidiennement à partir de novembre.

Cette augmentation de fréquences touchera aussi Madagascar, l’île Maurice et le Sénégal, qui gagneront toutes une rotation hebdomadaires, passant respectivement à quatre, trois et deux allers-retours par semaine, en juin, novembre et décembre.
Enfin, la nouvelle route lancée en juin vers Miami sera conservée et sera assurée tout au long de l’année. Elle sera renforcée pour atteindre trois rotations hebdomadaires à partir de juin 2011.

Le lifting de Corsairfly ne se limitera cependant pas au remaniement de ses programmes de vols été et hiver. Comme elle l’avait déjà annoncé, deux Airbus A330-200 doivent intégrer la flotte en remplacement de trois de ses six Boeing 747-400. Son directeur général Pascal de Izaguirre a ajouté que la flotte aurait complètement été rénovée d’ici la fin de l’année 2012, avec l’intégration de ces nouveaux appareils ainsi que l’installation d’une nouvelle cabine.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] is seeking union approval this week of a restructuring programme resulting in two of the French leisure carrier's [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]-400s being replaced with [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] A330s and cutting over one-quarter of its workforce.The long-haul carrier has already begun implementing a drastic network restructuring which involves eliminating several routes including Paris Orly to Punta Cana in the Dominican Republic and Nairobi and Mombasa in Kenya.
ATI first reported in late May that Corsairfly was working on a restructuring programme that involved shedding 25% of its workforce and withdrawing half of its [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] fleet.
Corsairfly marketing and network director Sylvain Bosc says the carrier's 27 unions will decide on 21 October whether to support the restructuring proposal.

He says the proposal was first introduced to unions in June, shortly after a new management team including Bosc was brought in by owner TUI Group to turnaround the loss-making carrier.
Corsairfly currently has 1,500 employees but Bosc says 25% to 30% of its workforce will be cut as part of the pending restructuring. He says the restructuring also includes reducing the carrier's [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] 747-400 fleet from six to five aircraft next summer.

Pending union approval of the restructuring, two of the remaining five 747-400s will be replaced with A330s in the third quarter of 2012.
Bosc says the A330s will be sourced from TUI .

Corsairfly already operates two A330s alongside its six 747-400s.


Bosc says the new business plan envisions keeping three 747-400s for dense routes such as Paris-Reunion Island, a route which [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] plans to operate A380s on from 2014.

He says Corsairfly plans to refurbish these three 747-400s in 2012 and increase the size of the business class cabin from 18 to 26 seats.

Speaking to Flightglobal at last week's Amadeus Horizons 2010 conference in San Francisco, Bosc says the restructuring plan put together by the new Corsairfly management team is aimed at "remerging in two years with a sound and profitable cost base". He adds "it is like a chapter 11 restructuring outside court".

He says Corsairfly's network is already in the process of being transformed to focus on regular flights to core destinations. Bosc says Corsairfly's network "basically was too scattered around" with several routes only operated with one or two weekly flights.

In addition to Paris to Kenya and the Dominican Republic, direct routes from French provincial cities such as Toulouse to Reunion and islands in the Caribbean are being cut.

All the routes being axed will no longer be served from the start of the winter 2010 schedule on 11 November.

Bosc says core routes being retained include Paris Orly to Reunion Island, Guadeloupe, Martinique, Mauritius, Madagascar and Montreal.

The carrier will also keep its Paris-Miami service, which was launched in June with three weekly flights.

Bosc says the carrier's new management team hopes to resume growing its fleet, staff and network in three to five years.

Bosc says Corsairfly's new management team is confident it will now secure the required support from unions for the transformation plan to be implemented, saying there is no alternative if the airline is to survive.
He says French regulations require that the carrier secures support from unions that collectively represent at least 30% of employees.
There is also a requirement that states a restructuring cannot be implemented if unions representing more than 50% of employees come out against the proposal.

In the event that less than 50% are against and more than 30% are in favour with the remainder not deciding either way, the proposal will be deemed accepted.
Union leaders will make their decision on 21 October.

While the initial proposal was submitted to unions in June Bosc says Corsairfly has been making adjustments the last four months in response to union feedback. Small adjustments have even been made this month in hopes of securing a positive vote.

While Corsairfly is reducing its fleet, network and head count Bosc points out the carrier is investing "millions" in new IT systems from Amadeus. "For us it's the strategy enabler," Bosc says of the IT investment.

Corsairfly acquiert 2 Airbus A330-300

Corsairfly poursuit son rajeunissement. La compagnie française a annoncé le 27 janvier qu’elle avait acquis deux nouveaux Airbus A330-300.

Ces appareils seront pourvus d’une masse maximale au décollage légèrement accrue (de cinq tonnes) à 235t. Ils officieront principalement sur les liaisons transatlantiques de la compagnie, vers l’Amérique du Nord et les Caraïbes.

Ils seront enfin aménagés en configuration biclasse de 362 places. Corsairfly a indiqué au moment de cette commande qu’elle avait également conclu un accord avec Zodiac Aerospace pour réaménager les cabines de tous les appareils de sa flotte, des sièges aux galleys.

Ces nouveautés font partie du plan de restructuration Takeoff 2012. Il prévoit notamment le retrait progressif des plus anciens Boeing 747-400 de la compagnie (six sont en service aujourd’hui) et leur remplacement par des A330. Corsairfly en exploite deux, des A330-200.

Il concerne également le réseau : Corsairfly a choisi de se concentrer sur ses destinations historiques à fort trafic communautaire – les Caraïbes et l’Océan Indien – et d’y renforcer ses fréquences, aux dépens de destinations plus touristiques et saisonnières comme le Kenya, Israël ou la République Dominicaine. Elle va également recentrer son programme de vol sur Orly en diminuant ses liaisons vers la province.

Le devenir de la compagnie toujours en question

En réaction, Corsair a dû tailler dans son offre, en se recentrant sur les Antilles et La Réunion et en se rapprochant d'Air Caraïbes, en vue d'exploiter conjointement leurs vols sur les Caraïbes.

Toutefois, cet accord commercial ne règle pas la question du devenir de Corsair, dans la perspective d'un probable désengagement de TUI.

Ce dernier est aujourd'hui le seul voyagiste européen à conserver une compagnie long-courrier, héritée de passé de Nouvelles Frontières.

Mais un dépôt de bilan de Corsair lui aurait coûté plus cher que cette ultime recapitalisation.

BRUNO TRÉVIDIC

Pour la première fois de son histoire, Corsair International vient de réceptionner le premier d’une commande de deux Airbus A330 300 flambant neuf.

Ces deux appareils peuvent accueillir jusqu’à 362 passagers en deux classes : 26 en classe affaires et 336 en classe économique.

La compagnie a fait le choix de ses deux avions pour remplacer trois de ses Boeing 747-400. À terme, la flotte sera composée de sept appareils, deux Boeing 747 et cinq Airbus A330 dont les deux A330 300 neufs.

Si les deux A330 300 neufs ont été livrés avec le nouvel aménagement de la cabine, les autres appareils ont été reconfigurés et repeints aux nouvelles couleurs de la compagnie.

Après les A330, ce sont les B.747 qui sont entrés en chantier.

Le 23 septembre dernier, le premier B.747 s’est envolé pour le site d’AFI KLM E&M à Amsterdam.

Le contrat prévoit l’installation de nouveaux sièges, d’un nouveau système vidéo et de nouveaux galleys.

L’ensemble de la flotte de Corsair International sera entièrement reconfiguré en avril 2013. Sur la Réunion. Le premier Boeing 747 aux nouvelles couleurs et avec la nouvelle cabine est attendu en décembre prochain.

Le premier A330 300 devrait se poser à Gillot le 27 novembre prochain.

Ils desserviront notre île une fois par semaine du 4 février au 6 mai 2013, et Mayotte et Antananarivo deux fois par semaine du 3 février au 31 mai 2013

Alain Dupuis