Décés au combat d'un pilote d'hélicoptere français au Mali

Marie-Claire Boiteux, la mère de l'officier originaire du Doubs, a rapporté dans « L'Est républicain » que son groupe d'hélicoptères « revenait à la base pour recharger après avoir tiré leurs missiles lorsque Damien, qui était copilote, a reçu un éclat à la jambe qui lui a sectionné l'artère fémorale. Ses collègues ont tenté de faire un garrot, mais ça n'a pas suffi… »

Engagé à l'âge de 19 ans à l'École des sous-officiers de l'armée de l'air de Saint-Maixent (Deux-Sèvres), il est affecté en 1992 dans un régiment d'hélicoptères de combat, après un passage de quelques mois à l'École d'application de l'aviation légère de l'armée de terre de Dax.

Il était revenu dans la cité thermale en 2000 pour servir en tant que moniteur.

En juillet 2007, il avait été sélectionné pour rejoindre les forces spéciales à Pau. Et signait son entrée dans une unité d'élite de l'armée de terre, composée de 270 hommes.

Sa mission était de fournir un appui à d'autres unités du commandement des opérations spéciales engagées dans les théâtres d'opérations sensibles.

Promu lieutenant en 2008 et décrit par l'armée comme un « spécialiste des interventions en milieu désertique de jour comme de nuit », il a effectué de nombreuses missions extérieures : Djibouti, l'ex-Yougoslavie, la Côte d'Ivoire, la Mauritanie, le Burkina Faso.

Père d'un garçon de 15 ans qui réside à Besançon, le lieutenant Boiteux vivait avec une militaire paloise.

Ses obsèques seront célébrées dans son village franc-comtois du Russey.