Air Austral : UU :REU :

DUBAI, Nov 15 (Reuters) - Air Austral, based in France's La Reunion, will become the first airline to fly planes carrying over 800 people after confirming an order for two Airbus ([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]) A380 superjumbos later on Monday, industry sources said.
The sources said a provisional order for two of the European planes worth some $650 million at list prices, placed in January, would was expected to be firmed up at the Dubai event.
Airbus declined to comment.
Air Austral is the first airline to order a no-frills version of the world's largest airliner, which is capable of carrying 840 passengers when contains only economy seats.
The 200 aircraft sold so far have all been ordered in their standard configuration of 525 seats and airlines have in practice opted for fewer seats by making more room for premium passengers.

Air Austral signe à Dubaï pour deux A380

Président du directoire et directeur général d’Air Austral, Gérard Ethève signera aujourd’hui, dans le cadre du salon de l’aéronautique de Dubaï, le contrat d’achat de deux Airbus A380. Pour financer les 650 millions de dollars de l’acquisition, Air Austral a bénéficié d’un crédit de la part d’Avion Capital.

Mercredi de la semaine dernière, l’A380 qui se posait à Gillot portait sur son fuselage parmi les logos des compagnies clientes celui d’Air Austral. Gérard Ethève, président du directoire et directeur général de la compagnie réunionnaise, s’envolait dimanche pour le salon aéronautique de Dubaï où il a retrouvé le gros-porteur européen après son escale mauricienne. Aujourd’hui, Gérard Ethève apposera sa signature au bas du contrat d’achat de deux A380 livrables, pour le premier, fin 2013-début 2014, et pour le second, au cours du second semestre 2014. Ce contrat est le seul signé pour l’A380 en 2009 par Airbus. Associé au Crédit Agricole Indosuez, à l’allemand KFW et à l’américain CIT Group, Airbus a créé la société Avion Capital dont le siège est à Dublin. Cette société est spécialisée dans le financement sous forme de crédit-bail ou de prêt à long terme des avions aux compagnies aériennes. C’est Avion Capital qui apporte à Air Austral les 650 millions de dollars (435 millions d’euros), prix catalogue des deux A380.

vers une ouverture sur les Antilles

Lors de la détermination du montant et des conditions d’une opération de financement, Airbus prend en compte la notation de crédit de la compagnie aérienne concernée, ainsi que les facteurs de risque liés aux conditions envisagées d’exploitation de l’appareil et sa valeur future estimée. Les taux de rendement du marché et les conditions bancaires en vigueur servent également de base pour établir les conditions de financement proposées aux clients. Les opérations de financement des ventes sont généralement garanties par une sûreté prise sur l’avion financé. En outre, Airbus bénéficie de clauses de sauvegarde et de mécanismes de sûretés adaptés, en fonction du risque et du contexte juridique de chaque transaction. Cette seconde étape met réellement sur les rails le projet Outre-Mer 380, après la signature d’un protocole d’accord en janvier dernier. Pour l’instant Air Austral est le seul actionnaire de cette filiale, mais elle devrait être rejointe par Air Caraïbes. Les deux A380 seront équipés de 840 sièges, 510 au pont principal, 330 au pont supérieur. “Deux ans avant la livraison du premier exemplaire, nous activerons une cellule A380, indiquait mercredi dernier Gérard Ethève. Nous commencerons à préparer la mise en ligne, avec notamment, le recrutement et la formation des équipages techniques et commerciaux. Avec un seul A380, nous ne pourrons desservir que Paris au départ de la Réunion. Avec deux avions, une ouverture sur les Antilles est possible.” PDG d’Air Caraïbes depuis six mois, Marc Rochet, qui était mercredi dernier à Gillot, affirme que l’exploitation de l’A380 sur les Antilles est à l’étude. “Les marchés antillais et réunionnais ne sont pas similaires, explique-t-il. Les Antilles ce sont deux îles et donc deux destinations. De toute façon, l’exploitation de l’A380 sur la ligne Réunion-Paris peut se faire sans l’apport des Antilles. Mais ensemble, nous pouvons faire mieux”

Air Austral, based in Saint Denis, La Réunion, has ordered two A380s, the most advanced, spacious and eco-efficient airliner in service today. Powered by Engine Alliance engines and seating around 840 passengers in a single-class configuration, the aircraft will be operated on the high-density route from La Réunion to Paris, France.

“The A380 will offer the best comfort of any aircraft in a high density configuration. With its spacious and extremely quiet cabins, we'll enter a new era in terms of economic air travel.” said Gérard Ethève, President of Air Austral.

“Air Austral opens a new chapter for A380 operations. It will operate the A380 with the lowest fuel cost and emissions per passenger of any aircraft available today” said John Leahy, Airbus Chief Operating Officer Customers. “The in-service experience has shown just how efficient the A380 really is, and this order from Air Austral demonstrates new ways of benefiting from that efficiency”.

Being greener, cleaner, quieter and smarter, the A380 is already setting new standards for air transport and the environment. In addition to offering unequalled levels of passenger comfort, space and quietness in the cabin, the A380 has unmatched levels of operating costs and fuel efficiency, consuming generally less than three litres per passenger per 100 kilometres. With the Air Austral configuration, fuel consumption levels below two litres per passenger per 100 kilometres can be expected.

The A380 not only complies with today’s noise limits, it is also significantly quieter than any other large aircraft flying today. With a range of 8 200 nm / 15 200 km, and seating 525 passengers in a standard three-class layout while being much more eco-efficient, the A380 is the ideal equipment to alleviate traffic congestion at busy airports, while coping with growth.

20 A380s are in service with four customers, connecting four continents on 13 major international routes. The in-service A380 fleet has accumulated over 82,000 revenue flight hours in over 8,700 commercial flights. Over 3 million passengers have already enjoyed flying the A380.

Orders for the aircraft stand at 202 from 17 customers.

Air Austral a confirmé le 11 décembre 2009 à Boeing la commande de deux Boeing 737-800 Nouvelle Génération livrables en 2010.
Ces appareils sont destinés à remplacer les B 737-300 et B 737-500 achetés au début de l’exploitation des lignes régionales par la compagnie en 1991.
Ils seront équipés de sièges permettant une utilisation en mono-cabine économique ou en bi-classe : Economique et Confort.
Le rayon d’action de ces avions permettra d’assurer les dessertes régionales actuelles et d’envisager d’autres destinations.

Air Canada, Garuda, Thai and Air Austral could sublease Air India’s 777s
Air Canada, Thai Airways International, Garuda Indonesia and Reunion Island-based Austral have expressed interest in subleasing [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]-200LRs and 777-300ERs from Air India.
Earlier this year Air India announced plans to lease out a large portion of its new 777 fleet as part of a cost cutting programme. Air India chairman and managing director Arvind Jadhav says the carrier has so far received responses from Air Canada, Thai, Garuda and [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
"There are four responses. We are evaluating them," Jadhav told ATI during a Star Alliance event in Sao Paulo.
Air India is in the process of joining Star while Air Canada and Thai are already in the alliance.
Air India initially indicated it was seeking to lease out nine 777s. But Jadhav says the carrier is now negotiating subleases on six aircraft - a mix of 777-200LRs and 777-300ERs.
"We got six to lease out," he says. "The evaluation is going on right now."
Jadhav declined to say when a deal would be concluded. He says the carrier is now looking at when it can remove the aircraft from its operation and when the four interested carriers are able to take the aircraft.
"We are looking at the timelines," Jadhav says. "The timelines have to match up."
According to Flightglobal's ACAS database, Air India currently operates eight 777-200LRs and 10 777-300ERs. All 17 of these aircraft are less than three years old.

Air Austral, la compagnie française spécialisée dans la desserte de l'Océan Indien a signé un contrat de 501 millons de dollars au prix catalogue avec Boeing pour l'acquisition de 2 B777 200 LR (long rayon d'action) . Cette commande faisait déjà partie de la liste établie par Boeing mais l'acquéreur n'avait pas été identifié

Air Austral s’entend avec Lufthansa

Prête à se fâcher définitivement avec Air France, Air Austral fait un premier pas vers Lufthansa. Gérard Ethève, le directeur général de la compagnie française, a révélé le 22 septembre qu’Air Austral avait conclu un accord interligne avec la compagnie allemande. Il porte notamment sur les vols au départ de Paris CDG vers Francfort et Munich.

L’objectif pour Air Austral est de simplifier le voyage de ses passagers en provenance de La Réunion vers l’Allemagne et d’attirer davantage de touristes allemands vers l’île française, les pays limitrophes de la métropole offrant un potentiel intéressant de développement. L’accord interligne permet aux passagers de l’une de poursuivre leur voyage sur les lignes de sa partenaire sans avoir à s’enregistrer à nouveau lors de la correspondance.

Air Austral compte également sur cet accord pour développer son rayon d’action. La compagnie réunionnaise est en effet en pleine expansion, en France et à l’international. Elle va ouvrir deux nouvelles lignes vers Nantes et Bordeaux en février mais compte également intégrer rapidement Mayotte à son réseau. L’une de ses plus grandes ambitions est de desservir la Chine, par la poursuite du vol qu’elle réalise actuellement vers Bangkok.

Le projet de création d’une compagnie low-cost opérant entre Paris et La Réunion est toujours d’actualité. Outre Mer 380 devrait voir le jour en 2014 ou 2015. Elle exploitera deux Airbus A380 qui devraient être aménagés en configuration monoclasse et pouvoir transporter 826 passagers !

Air Austral veut utiliser la Réunion comme hub vers l’océan Indien et l’Océanie

La compagnie réunionnaise poursuit son développement à l’international et compte baisser de 25 % les prix de ses billets d’avion grâce aux A380.


Alors que les compagnies aériennes mondiales ont été secouées par la crise, Air Austral est parvenue à dégager un bénéfice de 6 millions d’euros tout en continuant à embaucher. Ses effectifs viennent d’atteindre 967 employés. En fait, c’est tout simplement le marché réunionnais qui se porte bien. Toutes compagnies confondues, il a augmenté de 7, 5 %. Alors que Corsairfly se désengage de la province, la compagnie, déjà présente sur Paris, Lyon, Marseille et Toulouse, va ouvrir une nouvelle ligne vers Nantes via Bordeaux à partir du 11 février. Une autre va voir le jour entre Paris et Mayotte, à l’hiver 2011.
Un accord signé avec Lufthansa
“Notre objectif est d’utiliser la Réunion comme une plate-forme d’éclatement vers l’océan Indien mais aussi vers l’Océanie pour les passagers originaires de province”, explique Gérard Ethève, président du directoire et directeur général d’Air Austral. Il veut créer “un véritable hub à La Réunion “ et rattraper les vingt ou trente ans de retard par rapport à l’île Maurice. Un accord vient d’être signé avec Lufthansa pour faciliter le voyage des passagers en provenance de La Réunion vers toutes les destinations desservies par la compagnie allemande. Gérard Ethève veut proposer des billets d’avion à bas coût entre La Réunion et Paris. Air Austral s’est donc portée acquéreur de deux A380, qu’elle compte optimiser. “Airbus a dû revoir ses planchers car ils n’étaient pas conçus pour supporter le poids de 826 personnes”, souligne-t-il. Les prix des billets devraient baisser de 25 %. Le premier sera fourni début 2014, le second à la fin de la même année. Gérard Ethève met en garde : “Les compagnies aériennes ne peuvent pas baisser les prix au-dessous de leur coût de revient. Dix compagnies ont disparu entre la France et La Réunion en 20 ans. J’ai toujours prétendu qu’on ne serait pas la onzième. Il faut être capable de produire des billets pas chers et il faut le faire dès que possible. Mais demander à une entreprise de vendre en-dessous de son prix de revient, c’est signer sa mort”. Produire des billets pas chers, tel est le but des A380.
Discussions pour la Chine
Air Austral a créé une filiale outre-mer 380, qu’elle possède à 100 %, mais elle est ouverte à l’entrée d’autres actionnaires. Elle est en discussion avec Air Caraïbes pour permettre une desserte des Antilles low-cost grâce au second A380. “Les Antillais ne comprendraient pas que La Réunion dispose d’un A380, d’un coup de production meilleur marché et qu’ils n’aient pas la même chose”, précise le directeur général d’Air Austral. Le premier bilan du développement en Australie et Nouvelle-Calédonie est positif en terme de fréquentation. “L’objectif est d’arriver dans les deux ans à trois fréquences au lieu de deux”, indique le patron de la compagnie. Si le business plan est tenu, la décomposition n’est pas celle qui était attendue. “Nous pensions capter du trafic de la France vers l’Australie, mais celui-ci a été un peu décevant. Par contre, le trafic Réunion-Sydney et Réunion-Nouméa a été bien supérieur à nos calculs”, précise Gérard Ethève. Un nouveau Boeing 777-300 neuf en location fera la liaison à partir de janvier 2011. La compagnie veut continuer son développement vers l’Asie. Elle lorgne la Chine. Air Austral envisage de signer un partenariat avec une compagnie chinoise pour pousser sa desserte de Bangkok sur Shanghai ou Canton. “40 000 personnes à La Réunion sont d’origine chinoise. Elles prennent Air Mauritius pour aller en Chine. Les négociations sur cette desserte ont été reportées en janvier“, fait savoir Gérard Ethève

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La fin de l’année s’annonce riche en événements pour Air Austral.

La compagnie réunionnaise réceptionnera le 21 décembre à Gillot un premier Boeing 737 800 puis un second le 25 décembre.

Ils remplaceront les B.737 300 et 500 pour lesquels la compagnie est en cours de négociations avec des acheteurs éventuels.

Le premier, acquis auprès d’EAS, vole sous les couleurs d’Air Austral depuis ses débuts en décembre 1990.

Le second, a été acquis en décembre 1994.

Un deuxième B.737 300 équipé d’une porte cargo livré en juillet 1997, a été vendu en juin 2005.

Air Austral a retenu pour ses nouveaux courts - moyens courriers deux types d’aménagement, l’un entièrement en classe économique avec 171 sièges, l’autre avec une classe affaires de 18 sièges et une classe économique de 144 sièges.

Le premier B.737 800 (F.ONGA) est sorti de chaîne à Renton près de Seattle le 12 novembre dernier pour rejoindre l’atelier de peinture.

Le second (F.ONGB) l’a suivi deux semaines plus tard.

F.ONGA quittera Seattle le 15 décembre et rejoindra notre île le 21 en passant par Gander - Paris - Assouan et Mayotte.

F.ONGB suivra le 24 ou le 25 décembre en suivant depuis Seattle le même itinéraire à l’exception d’une escale à Toulouse au lieu de Paris.
Et ce n’est pas fini. Le 20 janvier, parti lui aussi de Seattle, le troisième Boeing 777 300 ER d’Air (F.OREU) se posera à Gillot venant de Seattle via Bangkok.

La capitale de la Thaïlande sera la prochaine destination sous ses propres couleurs d’Air Austral. Depuis novembre 2006 elle exploitait conjointement la ligne Antananarivo - Réunion - Bangkok avec Air Madagascar.

A partir du 2 avril, deux fois par semaine, Gillot sera relié à Bangkok en B.777 200 ER les mardis et samedis.

Grâce aux accords conclus avec ses partenaires en Asie, Air Austral offrira de nombreuses possibilités de correspondances au départ de Bangkok vers le Vietnam, le Japon, l’Inde, l’Indonésie et la Chine.

Dans la mesure où Air Madagascar ne possède pas de droits de trafic entre la Réunion et Bangkok, elle pourrait interrompre ce tronçon.

La compagnie réunionnaise espérait capter le flux de trafic important d’hommes d’affaires entre la Thaïlande et Maurice qui n’est pas reliée directement à Bangkok mais la barrière des visas est un obstacle

Air Austral en pleines turbulences financières

Philippe Balliste, n°2 des ressources humaines et contrôleur de gestion exploitation, a indiqué la semaine dernière lors des négociations annuelles obligatoires où il représentait la direction d’Air Austral que la compagnie tablait sur une perte de 20 millions d’euros au terme du prochain exercice.

Air Austral traverse actuellement une zone de turbulences financières. De l’aveu même de Gérard Ethève, président du directoire et directeur général de la compagnie réunionnaise dans la lettre accompagnant la convocation à une assemblée générale extraordinaire pour vendredi prochain, “le renforcement des fonds propres est maintenant devenu une nécessité et a pris un caractère d’urgence.”

Conditions d’exploitation dégradées

“Une nécessité car des investissements importants ont été réalisés pour rationaliser la flotte et la moderniser avec pour but la poursuite du développement de nos activités par l’ouverture de nouvelles lignes. Un caractère d’urgence car les conditions d’exploitation se sont brutalement dégradées avec la flambée du prix du carburant et la volatilité de l’euro avec pour conséquence une forte diminution de la trésorerie », explique-t-il.

Vendredi prochain ( 2 décembre), les actionnaires d’Air Austral auront à se prononcer sur une augmentation de capital de 20 millions d’euros et un emprunt obligataire de 20 millions d’euros. Le 30 septembre dernier, l’assemblée générale des actionnaires avait officialisé une perte de 1,8 million d’euros pour l’exercice 2010-2011 pour un chiffre d’affaires de 370 millions d’euros en progression de plus de 9% par rapport à l’exercice précédent (335,2 millions d’euros).

Déjà engagée dans la constitution d’un tour de table pour l’acquisition de deux Airbus A380, la compagnie réunionnaise doit parallèlement limiter son taux d’endettement et ses besoins financiers. Une exigence imposée par les banques, d’où l’augmentation de capital et l’emprunt obligataire.

Aucune augmentation de salaires

Mais la situation financière d’Austral est peut-être encore plus préoccupante qu’il n’y paraît. La semaine dernière, les négociations annuelles obligatoires (NAO) se tenaient au siège de la compagnie. Philippe Balliste, n°2 des ressources humaines et contrôleur de gestion exploitation, a stupéfié les participants en annonçant que la compagnie tablait sur une perte de 20 millions d’euros au terme du prochain exercice. Il a également annoncé que la compagnie renonçait à l’acquisition du second Boeing 777 200 LR.

Philippe Balliste a également indiqué qu’aucune augmentation de salaires n’était à envisager. Répondant à une question d’un participant sur l’éventualité d’un plan social, Philippe Balliste a répondu : “A priori non.” Interrogé lundi après-midi, Alain Abadie, secrétaire général d’Air Austral, a indiqué “réserver ses explications aux administrateurs” lors de l’assemblée générale extraordinaire prévue vendredi. Il faudra donc patienter jusque-là pour être fixé sur l’état de santé de la compagnie réunionnaise.

...La compagnie réunionnaise a mis en vente deux avions, un ATR 72 et un Boeing 777-200ER.

Le rêve d'Air Austral de faire voler des A380 de 1.000 sièges s'envole

fond de difficultés financières, le président du directoire a démissionné. Le projet de créer une low-cost long-courrier avec des A380 de 826 sièges à l'horizon 2014-2015 semble compromis. Un accord avec Corsair à l'avenir est probable.


C'était le projet phare d'Air Austral et de son président du directoire, Gérard Ethève. Faire voler des A380 équipés de 826 sièges, le double des superjumbos exploités par Qantas. Du jamais vu dans l'histoire du transport aérien, le maximum frôlant les 600 sièges avec, non pas des A380, mais des B747 (582 pour Corsair). Mais avec la démission vendredi de Gérard Ethève (82 ans) sur fond de difficultés financières de la compagnie réunionnaise compromet ce projet hautement risqué. "Il y de fortes chances pour qu'il soit remis en cause", explique à "latribune.fr" un très bon connaisseur de la compagnie. Car le départ de Gérard Ethève marque bel et bien la volonté d'en finir avec une coûteuse expansion tous azimuts mise en place ces dernières années.

Loin de son objectif initial de pallier l'arrêt d'Air Lib en 2003 entre la métropole et la Réunion, le développement à l'international d'Air Austral s'est traduit par l'ouverture de lignes jugées improbables par les observateurs comme Paris-La Réunion-Sydney-Nouméa. "Sans l'envolée du prix du carburant, ce plan de vols aurait fonctionné", assure néanmoins un proche de l'entreprise. "En deux ans, nous avons dû supporter un surcoût d'exploitation de 84 millions d'euros lié à l'explosion du prix du kérosène et à l'évolution de la parité euro/dollar" a précisé Gérard Ethève. Selon un courrier envoyé par ce dernier au personnel "les banques ont récemment assorti l'accord pour un prêt de 40 millions d'euros et pour des facilités de caisse, à un changement de direction de la compagnie"

Vers un partenariat avec Corsair à terme

Il n'empêche, alors que la compagnie est en difficultés financières, les chances que le projet d'une filiale long-cost long-courrier voit le jour s'amenuisent comme peau de chagrin. Baptisée Outre-Mer 380, cette filiale doit, en théorie, exploiter à l'horizon 2014-2015 deux A380 commandés à Airbus tous deux équipés d'une seule classe de 826 sièges. Une configuration qui permet selon Gérard Ethève de réduire les coûts opérationnels au siège de 25 %. A condition de les remplir... Surtout, aujourd'hui, c'est la question du financement de ces deux appareils qui pose question.

Quel avenir pour Air Austral et son futur président appelé à remplacer Gérard Ethève d'ici au 30 juin ? Selon plusieurs observateurs, un accord commercial (dit de code-share) avec Corsair pourrait voir le jour à moyen terme, à la manière de celui conclu récemment par Corsair et Air Caraïbes sur les Antilles. "Cela devrait prendre un peu de temps en raison de l'écart de qualité de services entre Air Austral et Corsair, celui du transporteur réunionnais étant meilleur.