- la décision de réaliser la démonstration à faible hauteur ;
- la gestion, lors de la remise de gaz, de la forte augmentation de l’assiette longitudinale par l’équipage qui n’a ni identifié la position en butée à cabrer du stabilisateur horizontal, ni agi sur la roue de compensation pour la corriger, ni réduit la poussée des moteurs ;
- la nécessité pour l’équipage lors du vol de devoir gérer à la fois la conduite du vol, le suivi du programme de vérifications, adapté en cours du vol, ainsi que la préparation de l’étape suivante, ce qui a fortement augmenté la charge de travail et a conduit l’équipage à improviser en fonction des contraintes rencontrées ;
- la décision d’utiliser un programme de vol élaboré pour des équipages formés aux essais en vol qui a conduit l’équipage à effectuer des vérifications sans connaître leur but ;
- l’absence de cadre réglementaire relatif aux vols non commerciaux dans les domaines de la gestion du trafic aérien, de l’exploitation et des aspects opérationnels ;
- l’absence de suivi de la tâche de rinçage de la procédure de nettoyage de l’avion, et en particulier l’absence de protection des sondes d’incidence, lors du rinçage à l’eau de l’avion trois jours avant le vol qui a conduit au blocage des sondes d’incidence par congélation de l’eau ayant pénétré à l’intérieur de leur corps.