Sécurité aérienne en RDC

Le président de l'OACI a effectué une visite en République Democratique du Congo où l'on a pu déplorer plusieurs accidents tragiques depuis quelques années

Un compte-rendu sur Panapresse :

Kinshasa, RD Congo (PANA) -

Le président de l'Organisation del'aviation civile internationale (OACI), Roberto Kobeh, a effectué du19 au 20 août 2009 à Kinshasa une mission destinée à établir despossibilités de travailler avec les autorités de la RDC pour la sécurité dans le domaine de l'aviation civile.

"Ma mission est de trouver les voies et moyens de coopérer avec la RDC en vue de l'amélioration de la sécurité dans les transportsaériens au niveau du pays et à l'échelle internationale", a indiquéM. Kobeh, qui a ajouté que sa présence en RDC poursuit également l'objectif d'amener le gouvernement de la RDC à se conformer aux recommandations faites par cette organisation il y a plusieurs mois.

Selon lui, cette visite devrait également faciliter l'harmonisation des vues avec les autorités de la RDC pour la formation des personnels travaillant dans ce domaine de sécurité dans les transports aériens.

Dans ce cadre, le ministre Matthieu Pita a exposé au président del'OACI, des mesures prises et des actions menées par le gouvernement congolais en vue de l'amélioration de la sécurité dans le transport aérien.
Les experts de l'OACI avaient, en effet, effectué, il y a quelquesmois, une mission de contrôle en RDC pour constater l'évolution de lamise en application des recommandations faites au pays par leur organisation.

Selon l'OACI, seule la mise en application de ces recommandations permettra à la RDC de quitter sa liste noire et permettra aux avionscongolais de survoler les territoires d'autres Etats.

Dans un rapport publié dernièrement dont une copie est parvenue à la PANA, l'Association des compagnies aériennes africaines (AFRAA) estime que le taux des accidents aériens enregistrés sur le continent africain connaîtra une baisse considérable, si les autoritésnationales de l'aéronautique réussissent à renforcer la sûreté et la sécurité aériennes, notamment par l'interdiction totale des appareilsâgés et dangereux.

L'association note, dans ce rapport, que le taux des accidents aériens en Afrique serait beaucoup moins important, si des efforts étaient effectués pour réduire les catastrophes aériennes fréquentes en République démocratique du Congo (RDC), un pays sur le territoire duquel la moitié des accidents aériens relevés sur le continent est enregistrée.

L'AFRAA considère l'espace aérien de la RDC comme un point noir du continent, plus de 55% des accidents aériens en Afrique étant survenus dans cet Etat de l'Afrique centrale, dont le réseau routier est dans un état déplorable et qui est réputé grand utilisateurd'aéronefs russes.

"La RDC est le seul pays du continent dans lequel il n'existe pas detentatives visibles de s'attaquer au taux élevé des accidents relevés sur le continent", indique l'AFRAA dans son rapport.

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