Air Algérie : AH : DAH ;

Algerian Airline has ordered seven Boeing B737-800 jets, the US aircraft manufacturer announced in a statement released at the Dubai Airshow on Tuesday.

Air Algerie secures quick delivery of new ATR 72s

Air Algerie has taken quick delivery of the first ATR 72-500 in a batch of four ordered last year.
ATR disclosed the agreement only in December, but the first 66-seat turboprop has been handed over today at an event in Toulouse.
Air Algerie already operates eight of the type. The other three on order, which will take the fleet to 12, will be introduced this year.
The carrier is to install a new flight simulator and ATR is to lend assistance to the project.
Air Algerie president Abdelwahid Bouabdallah says the aircraft will enable it to add density to its domestic network and open routes to "still isolated" areas.

Une nouvelle filiale pour l’activité cargo d’Air Algérie

01-03-2010

Par Badiaa Amarni


Le coût du plan de renouvellement de la flotte de la compagnie aérienne Air Algérie est de 580 millions de dollars.

Onze nouveaux appareils, dont quatre ATR et sept Boeing 737, seront bientôt acquis.

Deux ATR dotés de 40 et de 70 places ont été déjà reçus, le troisième sera réceptionné la semaine prochaine.

Le quatrième atterrira en Algérie le début du mois d’avril.

Selon les déclarations du P-DG de cette compagnie, Abdelwahid Bouabdallah, hier, dans l’émission
« L’invité de la rédaction » de la radio Chaîne III,
«ces appareils permettront le renforcement des dessertes du Nord, l’ouverture de nouvelles dessertes sur les Hauts Plateaux et d’assurer des vols vers Palma, Toulon et Montpellier durant l’été ».

Concernant les nouveaux Boeing, il fera savoir que leur réception est prévue au mois de septembre prochain.

Il indiquera que la flotte de l’entreprise n’est pas vieillissante et que la moyenne d’âge des avions est seulement de 4 à 6 ans, à l’exception de trois Boeing qui ont 18 ans.

Le renouvellement de la flotte s’inscrit dans le cadre de la modernisation des structures de l’entreprise et l’amélioration de ses services au profit d’une clientèle qui se fait de plus en plus exigeante de nos jours.

Pour rappel, de nouveaux appareils avaient déjà été acquis du temps du défunt président-directeur général, Benouis.

Dans un autre chapitre, la compagnie aérienne nationale compte investir le créneau du transport de marchandises en
créant, dès la semaine prochaine, une nouvelle filiale qui lui sera exclusivement consacrée.

M. Bouabdallah expliquera que, jusque-là, «le transport de marchandises était assuré par des compagnies étrangères».

Cette activité sera prise en charge par Air Algérie à travers la nouvelle filiale.

«Nous allons chercher un partenaire étranger pour développer cette activité», a-t-il affirmé, ajoutant que l’intérêt pour ce projet a déjà été manifesté par de nombreux partenaires étrangers, à l’exemple de Cargolux, Lufthansa et Saoudi
Airlines.

Un cahier des charges a été déjà établi, mais Air Algérie «préfère des opérationnels parmi les compagnies arabes».

A ce propos, M. Bouabdallah estime que les pays arabes devraient «agir de concert afin de développer le secteur aérien».

Air Algérie a consenti beaucoup d’efforts pour gagner la bataille de la concurrence que se livrent les compagnies aériennes dans notre pays. Pour fédeliser sa clientèle, elle doit fournir des prestations de qualité.

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Air Algérie, une course contre la montre
Air Algérie a jusqu’à début novembre prochain pour se mettre au diapason des normes requises de sécurité par l’Union européenne.
Air Algérie a du plomb dans l’aile ! Le transporteur national risque de ne plus prendre son envol à destination des pays européens. En effet, menacée d’interdiction de vol, en raison d’un certain nombre de griefs, Air Algérie se verra ainsi «rejoindre la liste communautaire
des transporteurs aériens qui font l’objet d’une interdiction de l’exploitation dans la communauté », au même titre que 17 autres pays à l’instar du Surinam ou du Cambodge.
Afin d'assurer un contrôle continu des performances en matière de sécurité du transporteur aérien, la commission a exigé que lui soit transmis des rapports mensuels sur les activités de surveillance relatives au maintien de la navigabilité, à l'entretien et à l'exploitation concernant Air Algérie.
La compagnie nationale de transport Air Algérie est menacée de se voir interdite de vol dans l'espace aérien de l'Union européenne (UE). Quels sont les griefs formulés à son encontre ? La liste dressée par la commission des transports de la communauté est aussi longue qu'inquiétante. Manquements constatés dans les domaines de la sécurité du transport de marchandises, irrégularités de la navigabilité et de l'exploitation des appareils et infractions dans les licences du personnel navigant, autant donc de points noirs qui mettent quotidiennement en péril la sûreté de milliers de passagers.
Le Comité de la sécurité aérienne a publié, en date du 5 juillet 2010, au Journal officiel de l'Union européenne, le compte rendu de sa dernière réunion, où il est traité du «cas» Air Algérie. Et la méfiance de l'autorité européenne en aviation civile ne date pas d'hier, puisque des enquêtes sont régulièrement exécutées depuis le mois de janvier 2009. «Après avoir analysé les résultats des inspections SAFA effectuées sur des aéronefs exploités par Air Algérie dans l'UE depuis janvier 2009, la Commission a procédé à des consultations avec les autorités algériennes compétentes le 7 décembre 2009 et le 5 février 2010 afin de remédier aux manquements constatés», peut-on lire dans le rapport publié au JO.
Depuis, de nombreuses correspondances et communications ont été échangées entre les deux parties, et ce, dans le but de convaincre l'UE de réévaluer le dossier Air Algérie. «Dans leur réponse du 15 mars 2010, les autorités algériennes compétentes ont communiqué des informations concernant les mesures prises pour remédier aux cas de non-conformité établis à la suite des inspections au sol», est-il mentionné dans le même document.

Obligation d'application et de suivi du plan correctif

Ces mesures ne semblent toutefois pas être suffisantes puisque la commission, en date du 6 mai dernier, a demandé «des informations complémentaires» que la partie algérienne fournira le 27 mai suivant. Par la suite, et à l'issue d'une réunion qui s'est tenue le 9 juin dernier avec «les autorités algériennes compétentes, le transporteur aérien ainsi que les autorités compétentes de la France et l'Autorité européenne de la sécurité aérienne, (AESA)», les responsables algériens se sont engagés à fournir des informations complémentaires avant la réunion du comité de la sécurité aérienne, notamment une liste des activités de surveillance exercées par cette autorité à l'égard d'Air Algérie.
Chose faite le 18 juin. De même, l'Algérie s'est également engagée à soumettre à bref délai un plan de mesures correctives détaillé, accompagné d'un calendrier de vérification et de mise en œuvre de ce plan. «Parallèlement, et à la demande du transporteur aérien, les autorités françaises compétentes ont mis sur pied une initiative de sensibilisation et de formation dans le cadre du programme SAFA de l'UE», affirme la commission.
Mais les vœux pieux ne suffisent pas en terre européenne et l'on ne badine pas avec l'intégrité des voyageurs ou des installations. De ce fait, l'application de ces plans de «redressement» est suivie de près par le comité. Afin d'assurer un contrôle continu des performances en matière de sécurité du transporteur aérien, la commission a exigé que lui soit transmis des rapports mensuels sur les activités de surveillance relatives au maintien de la navigabilité, à l'entretien et à l'exploitation concernant Air Algérie. De même pour ce qui est de la vérification de la mise en œuvre du plan de mesures correctives.
«obligation d'informer les passagers»

«La commission encourage les autorités algériennes compétentes à poursuivre leurs efforts pour améliorer le respect des normes de sécurité applicables», est-il ajouté. Dans l'intervalle, les Etats membres de l'Union européenne s'engagent à contrôler le respect effectif des normes de sécurité applicables en donnant la priorité aux inspections au sol à effectuer sur les aéronefs, de manière à intensifier le nombre d'inspections d'Air Algérie et de constituer la base nécessaire à une réévaluation de ce dossier lors de la prochaine réunion du comité de la sécurité aérienne qui doit avoir lieu en novembre 2010.
L'Union européenne donne ainsi «aux autorités algériennes compétentes» jusqu'à novembre 2010 afin de se conformer à la réglementation en vigueur. Faute de quoi, Air Algérie se verra rejoindre la liste communautaire des transporteurs aériens qui font l'objet d'une interdiction d'exploitation dans la Communauté européenne, au même titre que 17 pays, représentés par près de 300 compagnies aériennes proscrites, à l'instar du Surinam ou du Cambodge. Cette mise aux normes est-elle possible, voire imaginable, avant cette échéance de seulement deux mois ? Rien n'est moins sûr, tant les bévues et autres perturbations ont été signalées ces dernières semaines.
Lorsque l'UE répond, par ces interdictions, à l'obligation d'informer «les passagers du transport aérien sur l'identité du transporteur aérien effectif», aucune communication ou information n'ont filtré du côté algérien. D'ailleurs, Air Algérie comme les responsables du ministère des Transports étaient tous deux «injoignables» durant toute la journée d'hier.

EU ratchets up safety checks on Air Algerie

European Commission regulators have disclosed that Air Algerie is being subjected to closer examination following analysis of ramp inspections on its aircraft.
Inspectors have been scrutinising the flag-carrier for more than a year, and started discussing findings with the Algerian authorities about seven months ago.
Concerns have centred on the safety of on-board cargo, airworthiness and operation of aircraft, and flight-crew licensing, says the Commission.
It says that Air Algerie's progress with implementing corrective action will be monitored through "intensified" ramp inspections in Europe, and the airline's case will be reassessed during an air safety committee meeting in November.
Air Algerie has also requested French assistance to provide appropriate awareness and training regarding the ramp-inspection programme.
While the Commission disclosed the discussions in the wake of its recent 'blacklist' revision, it has not suggested that Air Algerie is at risk of being banned from European airspace.

Le PDG de la compagnie aérienne nationale Air Algérie, Mohamed Salah Boultif, a annoncé lundi qu'une enveloppe de 60 milliards de dinars algériens (DZD), soit 751 millions de dollars, sera allouée pour renouvellement de la flotte durant la période de 2012-2016.

Air Algérie devrait "prochainement se doter de trois nouveaux appareils d'une capacité de 150 sièges et renouveler ses trois Boeing 767 actuellement en service", a déclaré M. Boultif lors d' une émission sur les ondes de la chaine III de la Radio algérienne.

L'objectif de l'opération de renouvellement la flotte d'Air Algérie est de lui permettre d'arracher des parts de marché notamment reconquérir l'Afrique.

Au sujet de la performance de sa compagnie, le PDG d'Air Algérie a révélé que durant la saison estivale, son entreprise a enregistré un taux de progression de son trafic global de l'ordre de 15%.

A ce propos, il a rappelé que durant l'année 2011, les recettes d'Air Algérie étaient de 56 milliards DZD, soit 701millions de dollars.

A l'international, M. Boultif a indiqué que la rentabilité de la ligne Alger-Pékin est en discussion au niveau de la compagnie sans exclure l'option de sa suppression compte tenu des concurrents ainsi que de faibles taux de remplissage.

"Nous gardons cette ligne sous la loupe", a-t-il dit.

Pour ce qui est de la nouvelle liaison Alger-New York, le PDG d'Air Algérie a précisé que son ouverture est conditionnée par un accord entre les gouvernements algérien et américain.

Le réseau couvert par Air Algérie est de 96 400 km.

Plus de 3. 000.000 de passagers et près de 20.000 tonnes de fret sont transportés chaque année par la compagnie.

Le réseau international dessert 45 villes dans une trentaine de pays en Europe, au Moyen-Orient, au Maghreb, en Afrique de l'Ouest, en Asie et en Amérique du Nord, en plus d'un réseau domestique reliant 31 villes.