Dassault Super-Étendard
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Re: Dassault Super-Étendard
Armada de la República Argentina
En juillet 1979, l'Argentine commande 14 Super-Étendard. Cinq appareils avaient été livrés lorsqu'éclate la guerre des Malouines en 1982.
Les 9 autres furent bloqués par l'embargo et livrés seulement une fois le conflit achevé. Le Super-Étendard a été choisi par la marine argentine en raison de sa capacité à être mis en œuvre depuis son porte-avions 25 de Mayo.
En raison des longues indisponibilités puis du retrait du service de celui-ci, les Super-Étendard argentins ne sont plus embarqués sur porte-avions qu'à l'occasion d'exercices réalisés avec la marine brésilienne grâce au Minas Gerais (en) puis au Nae Sao Paulo.
L'Argentine a utilisé ses Super-Étendard pendant la guerre des Malouines. Faisant usage de missiles AM39 Exocet, ils coulèrent deux navires de la flotte britannique : le destroyer HMS Sheffield (le 4 mai 1982) et le bâtiment logistique Atlantic Conveyor (le 25 mai 1982).
En juillet 1979, l'Argentine commande 14 Super-Étendard. Cinq appareils avaient été livrés lorsqu'éclate la guerre des Malouines en 1982.
Les 9 autres furent bloqués par l'embargo et livrés seulement une fois le conflit achevé. Le Super-Étendard a été choisi par la marine argentine en raison de sa capacité à être mis en œuvre depuis son porte-avions 25 de Mayo.
En raison des longues indisponibilités puis du retrait du service de celui-ci, les Super-Étendard argentins ne sont plus embarqués sur porte-avions qu'à l'occasion d'exercices réalisés avec la marine brésilienne grâce au Minas Gerais (en) puis au Nae Sao Paulo.
L'Argentine a utilisé ses Super-Étendard pendant la guerre des Malouines. Faisant usage de missiles AM39 Exocet, ils coulèrent deux navires de la flotte britannique : le destroyer HMS Sheffield (le 4 mai 1982) et le bâtiment logistique Atlantic Conveyor (le 25 mai 1982).
Malaky- CLUB
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Re: Dassault Super-Étendard
L'attaque du Sheffield se déroula de la façon suivante :
Un Lockheed SP-2H Neptune argentin, feignant de rechercher les survivants du croiseur Belgrano, torpillé peu avant, établit un contact radar avec ce qui semblait être des navires britanniques.
Les deux pilotes d'alerte, le capitaine Bedacarratz et le lieutenant de frégate Mayora, décollèrent à 9 h 30 à bord des Super-Étendard no 3-A-202 et no 3-A203, chacun armés d'un AM 39 Exocet. Ils montèrent d'abord à 4 500 mètres.
Ils redescendirent pour se ravitailler en vol à un KC-130 à... 30 mètres des flots !
À 10 h 04, ils étaient à 463 km de leur objectif : c'était la phase finale de l'attaque. Soudain, une alarme se déclencha : ils étaient illuminés par un radar ennemi. Ils plongèrent au ras des flots pour échapper à la détection.
Les pilotes entrèrent les coordonnées fournies par le Neptune dans l'unité d'attaque du système d'armes, puis montèrent à 500 pieds et allumèrent leur radar, mais rien n'apparut sur l'écran.
Ils retournèrent à très basse altitude et foncèrent vers la dernière position indiquée par le Neptune et rallumèrent leur radar.
Cette fois, Bedacarratz vit deux échos apparaître sur son écran.
Le premier ne semblait pas de grande taille (le Sheffield) et le second était bien plus gros (porte-avions HMS Hermes).
Les pilotes tirèrent tous les deux leur missile, mais crurent qu'il ne marchait pas car ils ignoraient alors que le moteur met un certain temps à s'allumer (deux secondes environ).
Le porte-avions Hermes perçut le tir des missiles, mais pas le Sheffield dont les radars étaient obsolètes et de toute manière éteints.
Lorsque les marins de ce dernier virent l'engin fondre sur eux, il était trop tard et, moins de dix secondes après, l'Exocet s'enfonça dans la coque.
Il n'explosa pas, par contre, le moteur-fusée enflamma une canalisation de carburant et le feu gagna le réservoir principal. Les Super-Étendard étaient déjà loin, fonçant à 30 mètres au-dessus des flots pour échapper à la détection.
Ils se ravitaillèrent, puis rentrèrent à la base de Rio Grande, où ils annoncèrent qu'ils avaient tiré deux missiles dans des conditions favorables.
Un coup de téléphone avertit les pilotes que Londres déclarait qu'un missile avait touché le Sheffield. Ils ne surent jamais qui des deux avait fait mouche.
Les SEM sont toujours en service dans la marine argentine qui semble intéressée pour en acquérir d'autres.
Le remplacement progressif jusqu’en 2015 des SEM de l'aéronavale française par le Rafale M pourrait permettre à l'Argentine de reprendre les 54 appareils restants5.
Un Lockheed SP-2H Neptune argentin, feignant de rechercher les survivants du croiseur Belgrano, torpillé peu avant, établit un contact radar avec ce qui semblait être des navires britanniques.
Les deux pilotes d'alerte, le capitaine Bedacarratz et le lieutenant de frégate Mayora, décollèrent à 9 h 30 à bord des Super-Étendard no 3-A-202 et no 3-A203, chacun armés d'un AM 39 Exocet. Ils montèrent d'abord à 4 500 mètres.
Ils redescendirent pour se ravitailler en vol à un KC-130 à... 30 mètres des flots !
À 10 h 04, ils étaient à 463 km de leur objectif : c'était la phase finale de l'attaque. Soudain, une alarme se déclencha : ils étaient illuminés par un radar ennemi. Ils plongèrent au ras des flots pour échapper à la détection.
Les pilotes entrèrent les coordonnées fournies par le Neptune dans l'unité d'attaque du système d'armes, puis montèrent à 500 pieds et allumèrent leur radar, mais rien n'apparut sur l'écran.
Ils retournèrent à très basse altitude et foncèrent vers la dernière position indiquée par le Neptune et rallumèrent leur radar.
Cette fois, Bedacarratz vit deux échos apparaître sur son écran.
Le premier ne semblait pas de grande taille (le Sheffield) et le second était bien plus gros (porte-avions HMS Hermes).
Les pilotes tirèrent tous les deux leur missile, mais crurent qu'il ne marchait pas car ils ignoraient alors que le moteur met un certain temps à s'allumer (deux secondes environ).
Le porte-avions Hermes perçut le tir des missiles, mais pas le Sheffield dont les radars étaient obsolètes et de toute manière éteints.
Lorsque les marins de ce dernier virent l'engin fondre sur eux, il était trop tard et, moins de dix secondes après, l'Exocet s'enfonça dans la coque.
Il n'explosa pas, par contre, le moteur-fusée enflamma une canalisation de carburant et le feu gagna le réservoir principal. Les Super-Étendard étaient déjà loin, fonçant à 30 mètres au-dessus des flots pour échapper à la détection.
Ils se ravitaillèrent, puis rentrèrent à la base de Rio Grande, où ils annoncèrent qu'ils avaient tiré deux missiles dans des conditions favorables.
Un coup de téléphone avertit les pilotes que Londres déclarait qu'un missile avait touché le Sheffield. Ils ne surent jamais qui des deux avait fait mouche.
Les SEM sont toujours en service dans la marine argentine qui semble intéressée pour en acquérir d'autres.
Le remplacement progressif jusqu’en 2015 des SEM de l'aéronavale française par le Rafale M pourrait permettre à l'Argentine de reprendre les 54 appareils restants5.
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