Dassault Mirage 2000
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Re: Dassault Mirage 2000
Mirage 2000-5 : d'abord uniquement destiné à l'exportation, l'Armée de l'air prit ensuite la décision de porter un certain nombre de ses Mirage 2000C à la norme 2000-5 et rentre ainsi dans le club des Fox 3
(Voir article sur Missile air-air : Fonctionnement du mode « Fox 3 » : exemple avec le Mirage 2000-5 équipé du radar RDY).
Il dispose d'une avionique profondément rénovée, avec notamment un radar RDY (Radar Doppler Y), d'un viseur tête haute Thomson-CFS VEH-320, de commandes Hotas (« hands on throttle and stick » : mains sur manette et manche) et de contre-mesure intégrées ICMS Mk II.
Les Super 530D sont remplacés par 4 MICA EM (Missile d'interception et de combat aérien), plus petits et plus modernes, adaptés à l'utilisation en défense aérienne (actuellement la version la plus moderne du Mirage 2000).
Mirage 2000-5F : version du Mirage 2000-5 destinée à la France. Appareils stationnés sur la base aérienne de Base aérienne 116 Luxeuil-Saint Sauveur.
Mirage 2000-5F SF1 : 37 Mirage 2000C S4-2A et S-5 mis au standard "-5" (Les RDI J2-5 ainsi libérés remplacent les RDM).
Mirage 2000-5F SF1-C : Mirage 2000-5F SF1 équipés de nouvelles fonctionnalités RDY.
Mirage 2000-5F SF1-IR : Mirage 2000-5F SF1C avec la double capabilité MICA-EM et MICA-IR.
Mirage 2000-5F Vi : en cours de développement chez Dassault Aviation pour l'intégration de la Liaison 16 permettant la transmission de données sécurisées sur le théâtre de guerre entre appareils de l'OTAN .
(Voir article sur Missile air-air : Fonctionnement du mode « Fox 3 » : exemple avec le Mirage 2000-5 équipé du radar RDY).
Il dispose d'une avionique profondément rénovée, avec notamment un radar RDY (Radar Doppler Y), d'un viseur tête haute Thomson-CFS VEH-320, de commandes Hotas (« hands on throttle and stick » : mains sur manette et manche) et de contre-mesure intégrées ICMS Mk II.
Les Super 530D sont remplacés par 4 MICA EM (Missile d'interception et de combat aérien), plus petits et plus modernes, adaptés à l'utilisation en défense aérienne (actuellement la version la plus moderne du Mirage 2000).
Mirage 2000-5F : version du Mirage 2000-5 destinée à la France. Appareils stationnés sur la base aérienne de Base aérienne 116 Luxeuil-Saint Sauveur.
Mirage 2000-5F SF1 : 37 Mirage 2000C S4-2A et S-5 mis au standard "-5" (Les RDI J2-5 ainsi libérés remplacent les RDM).
Mirage 2000-5F SF1-C : Mirage 2000-5F SF1 équipés de nouvelles fonctionnalités RDY.
Mirage 2000-5F SF1-IR : Mirage 2000-5F SF1C avec la double capabilité MICA-EM et MICA-IR.
Mirage 2000-5F Vi : en cours de développement chez Dassault Aviation pour l'intégration de la Liaison 16 permettant la transmission de données sécurisées sur le théâtre de guerre entre appareils de l'OTAN .
Trish- CLUB
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Re: Dassault Mirage 2000
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Le radar balaie le ciel à la recherche de cibles et « habille » les échos qu’il reçoit, en se basant notamment sur le résultat des interrogations IFF (système de codage qui permet de savoir si l’appareil est ami ou ennemi).
À bord du Mirage 2000-5, le pilote règle son radar, dont l’image apparaît sur l’écran de visualisation tête moyenne (VTM), sans quitter les mains du manche et de la manette des gaz. Avec le pouce de la main gauche, il déplace l’alidade (curseur) sur l’écran et désigne lui-même les cibles qu’il désire poursuivre.
Cette phase est appelée Track While Scan (TWS, ou accrochage pendant le balayage).
Une fois les cibles sélectionnées (4 au maximum pour les Mirage 2000-5), le pilote passe en mode TWS automatique : le radar va alors optimiser son balayage pour garder en permanence les cibles en ligne de mire, tout en les hiérarchisant en fonction de leur dangerosité.
La cible prioritaire sera la FKT pour First to Kill Target (objectif à détruire en premier) ; suivie de la SKT (Second to Kill Target) et des P3 pour les cibles suivantes.
Sur l’écran de visualisation du pilote, des symboles intuitifs permettent de suivre la situation qui évolue toujours très vite : une cible vue par le radar est représentée par un carré blanc.
Ce carré se noircit lorsque la cible est désignée. Il devient une croix fine pour la SKT et une croix épaisse pour la FKT.
Les cibles étant sélectionnées et renseignées, les missiles MICA-ER peuvent entrer en scène.
Au moment où il quitte l’avion, le missile dispose d’une désignation d’objectif (DO) fournie par le radar, qui lui indique où est la cible à cette instant précis et quel est son vecteur vitesse.
Mais même à 3 000 km/h, parcourir une cinquantaine de kilomètres demande 60 secondes.
Pendant ce temps, la cible peut changer de direction ou entamer des manœuvres évasives, ce qui rend caduques les informations passées au lancement.
Les informations données au missile pendant le vol sont donc constamment actualisées au travers d’une LAM (liaison air-missile) plusieurs fois par seconde par le radar toujours en mode balayage.
Sur le Mirage 2000, l’émetteur de la LAM est placé en haut de la dérive pour lui offrir le meilleur point d’émission en direction du missile qui évolue quelque part vers l’avant.
Le Mirage 2000-5 est capable de suivre simultanément 8 cibles et d’en engager 4.
Toutefois, les avions de l’armée de l’air française ne disposent que de 2 LAM simultanées jusqu'à ce qu’ils soient portés au standard SF1C-IR à partir de 2006.
Deux possibilités s’offrent alors au pilote qui souhaite engager 4 cibles simultanément : tirer deux missiles avec LAM et deux sans LAM en espérant que les cibles de ces derniers ne changent pas trop de trajectoire ; ou bien attendre que les 2 premiers missiles activent leur autodirecteur et libèrent ainsi les LAM pour guider la salve suivante.
Arrivé à quelques kilomètres de la cible, le missile « fox 3 » met en route son propre émetteur radar et finalise lui-même la trajectoire vers la cible.
Celle-ci est alors avertie par son RWR qu’il est accrochée par un missile, mais il déjà trop tard et il reste très peu de temps pour tenter des manœuvres évasives (Rappelons que dans le cas d’un tir « fox 1 », la cible sait qu’elle est accrochée dès le lancement du missile.
Le pilote dispose alors de quelques dizaines de secondes pour élaborer une parade).
Les différents modes de gestion de la LAM permettent de faire varier les scénarios de tir en « Fox 3 » :
Dans le mode 1, l’avion tire en mode LAM et la conserve la plus longtemps possible pour donner les meilleurs informations possibles à son missile. Il peut toutefois choisir de faire demi-tour pour ne pas trop s’exposer à un tir de riposte.
Dès le demi-tour, le radar cesse de poursuivre la cible et la LAM cesse également.
Si la cible suit une trajectoire régulière, le missile saura la trouver seul quand il allumera son propre autodirecteur.
Mais pour peu que la cible casse sa trajectoire, il y a de fortes chances que l’autodirecteur (qui reste relativement peu puissant avec un angle de visée assez étroit) ne trouve que le vide quand il se mettra en route.
Dans le mode 2, l’avion tireur dégage immédiatement après le tir, ce qui exclut l’emploi de la LAM. Ce qui fait chuter fortement la PK (Probability of Kill).
Le mode 3 correspond au tir avec viseur de casque, qui pour le Mica-IR. Mode redoutable pour les affrontements à courte portée, le pilote dirige le missile en suivant la cible du regard.
N’est pas disponible actuellement pour les Mirage mais le Rafale devrait en être pourvu.
Le mode 4, qui se rapporte également au missile à autodirecteur infrarouge.
Ce mode s’applique lorsque le missile encore sur son rail détecte lui-même sa cible et l’accroche avant d’être tiré.
À noter que les puissances de calcul aujourd’hui disponibles ouvrent de nouveaux horizons aux radars embarqués.
Encore faut-il bien relativiser les choses, le radar RDY a par exemple été développé au début des années 1990 et il utilise des microprocesseurs de cette époque, c’est-à-dire de la classe des premiers Pentium.
On touche là du doigt les questions d’obsolescence qui entrent en compte dès lors que le développement des systèmes se compte non plus en mois ou en années, mais en décennies mais les technologies sur étagère permettent des mises à niveau relativement rapide.
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Le radar balaie le ciel à la recherche de cibles et « habille » les échos qu’il reçoit, en se basant notamment sur le résultat des interrogations IFF (système de codage qui permet de savoir si l’appareil est ami ou ennemi).
À bord du Mirage 2000-5, le pilote règle son radar, dont l’image apparaît sur l’écran de visualisation tête moyenne (VTM), sans quitter les mains du manche et de la manette des gaz. Avec le pouce de la main gauche, il déplace l’alidade (curseur) sur l’écran et désigne lui-même les cibles qu’il désire poursuivre.
Cette phase est appelée Track While Scan (TWS, ou accrochage pendant le balayage).
Une fois les cibles sélectionnées (4 au maximum pour les Mirage 2000-5), le pilote passe en mode TWS automatique : le radar va alors optimiser son balayage pour garder en permanence les cibles en ligne de mire, tout en les hiérarchisant en fonction de leur dangerosité.
La cible prioritaire sera la FKT pour First to Kill Target (objectif à détruire en premier) ; suivie de la SKT (Second to Kill Target) et des P3 pour les cibles suivantes.
Sur l’écran de visualisation du pilote, des symboles intuitifs permettent de suivre la situation qui évolue toujours très vite : une cible vue par le radar est représentée par un carré blanc.
Ce carré se noircit lorsque la cible est désignée. Il devient une croix fine pour la SKT et une croix épaisse pour la FKT.
Les cibles étant sélectionnées et renseignées, les missiles MICA-ER peuvent entrer en scène.
Au moment où il quitte l’avion, le missile dispose d’une désignation d’objectif (DO) fournie par le radar, qui lui indique où est la cible à cette instant précis et quel est son vecteur vitesse.
Mais même à 3 000 km/h, parcourir une cinquantaine de kilomètres demande 60 secondes.
Pendant ce temps, la cible peut changer de direction ou entamer des manœuvres évasives, ce qui rend caduques les informations passées au lancement.
Les informations données au missile pendant le vol sont donc constamment actualisées au travers d’une LAM (liaison air-missile) plusieurs fois par seconde par le radar toujours en mode balayage.
Sur le Mirage 2000, l’émetteur de la LAM est placé en haut de la dérive pour lui offrir le meilleur point d’émission en direction du missile qui évolue quelque part vers l’avant.
Le Mirage 2000-5 est capable de suivre simultanément 8 cibles et d’en engager 4.
Toutefois, les avions de l’armée de l’air française ne disposent que de 2 LAM simultanées jusqu'à ce qu’ils soient portés au standard SF1C-IR à partir de 2006.
Deux possibilités s’offrent alors au pilote qui souhaite engager 4 cibles simultanément : tirer deux missiles avec LAM et deux sans LAM en espérant que les cibles de ces derniers ne changent pas trop de trajectoire ; ou bien attendre que les 2 premiers missiles activent leur autodirecteur et libèrent ainsi les LAM pour guider la salve suivante.
Arrivé à quelques kilomètres de la cible, le missile « fox 3 » met en route son propre émetteur radar et finalise lui-même la trajectoire vers la cible.
Celle-ci est alors avertie par son RWR qu’il est accrochée par un missile, mais il déjà trop tard et il reste très peu de temps pour tenter des manœuvres évasives (Rappelons que dans le cas d’un tir « fox 1 », la cible sait qu’elle est accrochée dès le lancement du missile.
Le pilote dispose alors de quelques dizaines de secondes pour élaborer une parade).
Les différents modes de gestion de la LAM permettent de faire varier les scénarios de tir en « Fox 3 » :
Dans le mode 1, l’avion tire en mode LAM et la conserve la plus longtemps possible pour donner les meilleurs informations possibles à son missile. Il peut toutefois choisir de faire demi-tour pour ne pas trop s’exposer à un tir de riposte.
Dès le demi-tour, le radar cesse de poursuivre la cible et la LAM cesse également.
Si la cible suit une trajectoire régulière, le missile saura la trouver seul quand il allumera son propre autodirecteur.
Mais pour peu que la cible casse sa trajectoire, il y a de fortes chances que l’autodirecteur (qui reste relativement peu puissant avec un angle de visée assez étroit) ne trouve que le vide quand il se mettra en route.
Dans le mode 2, l’avion tireur dégage immédiatement après le tir, ce qui exclut l’emploi de la LAM. Ce qui fait chuter fortement la PK (Probability of Kill).
Le mode 3 correspond au tir avec viseur de casque, qui pour le Mica-IR. Mode redoutable pour les affrontements à courte portée, le pilote dirige le missile en suivant la cible du regard.
N’est pas disponible actuellement pour les Mirage mais le Rafale devrait en être pourvu.
Le mode 4, qui se rapporte également au missile à autodirecteur infrarouge.
Ce mode s’applique lorsque le missile encore sur son rail détecte lui-même sa cible et l’accroche avant d’être tiré.
À noter que les puissances de calcul aujourd’hui disponibles ouvrent de nouveaux horizons aux radars embarqués.
Encore faut-il bien relativiser les choses, le radar RDY a par exemple été développé au début des années 1990 et il utilise des microprocesseurs de cette époque, c’est-à-dire de la classe des premiers Pentium.
On touche là du doigt les questions d’obsolescence qui entrent en compte dès lors que le développement des systèmes se compte non plus en mois ou en années, mais en décennies mais les technologies sur étagère permettent des mises à niveau relativement rapide.
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Re: Dassault Mirage 2000
Mirage 2000-5F : version du Mirage 2000-5 destinée à la France.
Appareils stationnés sur la base aérienne de Base aérienne 116 Luxeuil-Saint Sauveur.
Mirage 2000-5F SF1 : 37 Mirage 2000C S4-2A et S-5 mis au standard "-5" (Les RDI J2-5 ainsi libérés remplacent les RDM).
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Mirage 2000-5F SF1 : 37 Mirage 2000C S4-2A et S-5 mis au standard "-5" (Les RDI J2-5 ainsi libérés remplacent les RDM).
Mirage 2000-5F SF1-C : Mirage 2000-5F SF1 équipés de nouvelles fonctionnalités RDY.
Mirage 2000-5F SF1-IR : Mirage 2000-5F SF1C avec la double capabilité MICA-EM et MICA-IR.
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